Appel à contributions – TECHNOCRITIQUE(S)
Date limite 21 avril 2024
Colloque international organisé par le labex Les passés dans le présent et la MSH Mondes du 25 au 27 septembre 2024 (Paris et Nanterre)
TECHNOCRITIQUE(S)
RETOUR SUR 3,3 MILLIONS D’ANNÉES D’EXTÉRIORISATION TECHNIQUE DES CAPACITÉS
Partout où le numérique et l’usage des IAs se répandent, quel que soit le domaine de la créativité ou de l’activité humaine, l’impression de tenir une technologie tout terrain, totale voire universelle n’a jamais été aussi forte. On ne peut ignorer que la révolution numérique, tout en offrant en apparence simplicité et confort d’usage, s’est accompagnée d’une invisibilisation toute aussi remarquable de son infrastructure, maintenant les utilisateurs dans l’ignorance des processus et des composantes matérielles du moindre outil qu’ils ont en main. L’Homo confort , comme l’appelle l’anthropologue italien Stefano Boni, vit dans un monde hypertechnologique dont il ignore la plupart des circuits. Comment comprendre cette infrastructure du moindre effort si singulière dans laquelle nous vivons, resituée à l’échelle de 3,3 millions d’années d’extériorisation technique ? Fallait-il 3,3 millions d’années d’expérimentation pour en arriver là ou, au contraire, oublier toute notre histoire pour accepter une telle configuration ? Extériorisation a-t-elle toujours rimé avec émancipation, optimisation (de l’effort) ou bien avec réduction (des capacités) ? […]
Contact et propositions à adresser au plus tard le 21 avril 2024 à minuit à
technocritique.s@passes-present.eu
Comité d’organisation
Lars Anderson, maître de conférence, université Paris Nanterre, membre de TEMPS
Ghislaine Glasson Deschaumes, directrice de la MSH Mondes ; cheffe de projet du labex Les passés dans le présent
Emmanuel Grimaud, directeur de recherche CNRS, membre du LESC, responsable scientifique et technique du labex Les passés dans le présent
Julien Schuh, maître de conférence, université Paris Nanterre, membre du CSLF, directeur adjoint de la MSH Mondes
Comité scientifique
Frédérique Brunet, chargée de recherche CNRS, membre d’ArScAn
Guillaume Carnino, maître de conférence, Université de technologie de Compiègne
Ludovic Coupaye, professeur associé et directeur du Centre for the Anthropology of Technics and Technodiversity, University College, London
Servanne Monjour, maîtresse de conférence, Sorbonne université
Agnès Giard, écrivaine et anthropologue
Thierry Hoquet, professeur des universités, Université Paris Nanterre, membre de l’IREPH
Marc-Antoine Pencolé, professeur agrégé, membre associé Sophiapol
Alfonso Ramirez Galicia, INRAP, chercheur associé à TEMPS
Nathan Schlanger, professeur, École nationale des chartes
Peter Stirling, chargé d’appui aux projets scientifiques, BnF
John Tresch, Mellon Chair et professeur, The Warburg Institute, School of Advanced Studies, University of London
Gwenola Wagon, maîtresse de conférence HDR, Université Paris 8
Fabienne Wateau, directrice de recherche CNRS, membre du LESC
Format des propositions
- Pour les interventions classiques individuelles : note d’intention d’une page en français ou en anglais ; note bio- et bibliographique succincte, coordonnées pour le suivi du contact.
- Pour les ateliers (contributions aux ateliers suggérés ou proposition nouvelle : note d’intention de deux pages (argument, méthode, besoins en équipement, participants potentiels) en français ou en anglais, note bio- et bibliographique succincte, coordonnées pour le suivi du contact.
- Propositions sous forme de démonstrations, expérimentations ou performances : note d’intention de deux pages (argument, méthode, besoins en équipement, participants potentiels) en français ou en anglais, note bio- et bibliographique succincte, coordonnées pour le suivi du contact.