L’ethnologie va vous surprendre !
Le Musée du quai Branly organise les 9 et 10 avril le week-end
L’ETHNOLOGIE VA VOUS SURPRENDRE !
Sur le thème de L’INVISIBLE
« Grandes conférences, décryptages d’œuvres, projections, nocturne exceptionnelle… Autant d’activités destinées à sensibiliser un large public à cette discipline fascinante en valorisant sa place dans nos sociétés contemporaines. »
Retrouvez la revue Terrain aux côtés de Gradhiva et Techniques & Culture pour une Table ronde Revues d’anthropologie
Samedi 9 avril 2022 16h – 17h30 / Salon de lecture Jacques Kerchache
Une table ronde dédiée à trois revues d’anthropologie est proposée avec la modération de Maïra Muchnik, coordinatrice de la revue Gradhiva éditée par le musée.
Gradhiva n° 32 : « Livres sorciers* », Pierre Deleage, Julien Bonhomme et Andrea-Luz Gutierrez-Choquevilca
Techniques et culture : « Mondes infimes », Tiziana Nicoletta Beltrame et Vanessa Manceron
Terrain n°69 : « Fantômes », Gregory Delaplace et Paul Sorrentino
Venez écouter Gregory Delaplace, anthropologue au LESC, CNRS
Dimanche 10 avril 2022, 13h30 / Salle de cinéma – « Têtes chercheuses »
Une anthropologie de l’invisible
Les humains sont entourés de choses invisibles. Certaines (les fantômes, les esprits, les ovnis, la Vierge Marie) sont étudiées par les anthropologues du point de vue de la variabilité des croyances populaires, alors que d’autres (la culture, les virus, le marché, le dioxyde de carbone) sont envisagés comme des objets légitimes de savoir scientifique. Plutôt que de distinguer – arbitrairement en fait – entre de l’invisible qui existe et de l’invisible qui n’existe pas, il s’agira de proposer une anthropologie de l’invisible susceptible de mettre en relief les conditions d’existence d’un certain type de « chose », que les sociétés humaines à travers le monde choisissent de prendre en charge par différents moyens. Comment définir l’invisible, donc, d’une manière qui nous permette de mettre en évidence cette composante encore sous-estimée de notre monde, dont l’existence n’a jamais dépendu des croyances qu’elle pouvait susciter ?
Assistez à la projection de
Black Hole. Why I have never been a rose (Black Hole. Pourquoi je n’ai jamais été une rose) d’Emmanuel Grimaud & Arnaud Deshayes | 2019 | 1h10
Dimanche 10 avril 2022 16h / Salle de cinéma
Projection du documentaire et débat avec les réalisateurs E. Grimaud, anthropologue au laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (LESC – CNRS) et A. Deshayes, artiste.
À Calcutta, dans le cabinet de l’hypnothérapeute Trupti Jayin, des patients explorent leurs vies antérieures et se retrouvent propulsés à diverses époques, pour essayer de traiter les traumatismes de leur existence actuelle. Dans le même temps, des chasseurs de fantômes, munis d’appareils électromagnétiques, enquêtent sur des maisons délabrées et tentent d’établir une communication avec les présences qui les hantent. Black Hole oscille entre le dispositif médiumnique et le « piège à fantômes », traquant les étranges chemins de la réincarnation, jusqu’au court-circuit.
