Construire des référentiels géohistoriques, entre les besoins des communautés et la soutenabilité des pratiques et des outils : les approches du Consortium Projets Time Machine
Séance 3
Séminaire « Les sciences humaines et sociales à l’ère numérique : entre Low Tech et informatisation générale des données »
Présentation
Les données produites par la communauté des géohistoriens sont nombreuses, multi-sources (textes, cartes et plans, saisies ou données tabulées, etc.) et multiformes (fichier binaire, csv, image, base de données, SIG, données 3D, etc.) imposant des chaînes méthodologiques souvent longues et complexes où les outils ne sont pas toujours bien identifiés, voire partagés par une communauté disciplinaire multiforme. L’existence de ces outils et des données et leur multiplication pose d’ailleurs la question de comment construire de manière viable des liaisons entre ces différentes briques fonctionnelles et ces différentes ressources de données pour la mise en place d’une série de processus d’analyse et de traitement facilement reproductibles et maintenables sur le long terme. La question de soutenabilité est donc loin d’être anecdotique dans nos pratiques numériques de recherche et cette communication présentera les différentes pratiques mises en place par le consortium Projets Time Machine sur les chaînes d’acquisition, de curation, de traitements, de visualisation et de valorisation de la donnée géohistorique vu sous l’angle de la reproductibilité et de la soutenabilité.
Intervenants
Laurent Costa est archéologue, ingénieur de recherche au CNRS au sein de l’UMR 7041 ArScAn, dont il assure la direction adjointe.
Jean-Luc Pinol est historien, professeur émérite d’histoire urbaine et d’humanités numériques à l’ENS de Lyon, membre de l’UMR 5190 LARHRA.
Tous deux sont coordinateurs du comité de pilotage du consortium de l’IR* Huma-Num Projets Time Machine.
À propos du séminaire
Élaboré en concertation avec le comité d’orientation du pôle Données et Humanités numériques de la MSH Mondes, il s’agit d’un atelier interactif visant à favoriser la discussion et l’échange entre participants, avec une mise en commun de données, d’outils et de protocoles et une réflexion critique sur les pratiques et les finalités.