Événements Archive

13 novembre, des vies plus jamais ordinaires

Rencontres cinéma et sciences humaines

Projection du film 13 novembre, des vies plus jamais ordinaires de Christian Delage
France, 2022, 52 min
Zadig productions et HISTOIRE TV

Résumé

Que sont devenues les victimes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis ? Les survivants, les rescapés, les familles et les proches des personnes décédées ? Et ceux et celles, médecins, pompiers, policiers, voisins, qui les ont secourus ? Ce documentaire se fonde sur des témoignages recueillis après les attentats, en particulier ceux d’Aurélie Silvestre, qui a perdu son compagnon au Bataclan, et du médecin-chef de la BRI, Denis Safran, engagé dans la première colonne qui a conduit l’assaut contre les terroristes retranchés dans la salle de spectacle. Leurs récits respectifs nous placent au cœur de la nuit tragique du 13 novembre, tout en étant porteurs d’une histoire plus intime, celle de l’après. Dans le prolongement et le croisement de leurs histoires, nous découvrons d’autres témoignages, ceux de pompiers, médecins, familles et cafetiers voisins du Bataclan.

La projection sera accompagnée d’une rencontre avec Christian Delage, historien (Institut d’Histoire du Temps Présent) et réalisateur, Emanuela Fronza, professeure de droit international à l’université de Bologne, et Barberine Feinberg, ingénieure de recherche au laboratoire d’écoanthropologie du CNRS et déléguée artistique du Festival Jean Rouch.

Les Rencontres cinéma et sciences humaines de Nanterre proposent des séances de projections-débats afin de rendre compte de la diversité des échanges entre le cinéma documentaire et les sciences humaines et sociales. Ces rencontres interrogent les mondes sociaux actuels ou passés à partir de multiples thématiques abordées sous des formes cinématographiques variées. Des films réalisés au sein des unités de recherche et de formation du campus de Nanterre, aux films lauréats de festivals de films documentaires, ces projections sont l’occasion de faire dialoguer cinéastes et scientifiques de disciplines diverses autour de leurs pratiques.

Elles sont organisées par le pôle Audiovisuel et multimédia de la MSH Mondes, en collaboration avec l’unité de recherche Histoire des arts et des représentations (HAR), le Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (LESC) et La Contemporaine.

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Les images-preuves de crime de guerre comme « données » de recherches

Rencontre PROFIL 1 – Projet « Faire à plusieurs 2024 »

Développé avec la MSH Mondes, le projet PROFIL (PROcès FILmés) est porté par le CHAD (Centre d’Histoire et d’Anthropologie du Droit, EA 4417) en collaboration avec l’INIST-CNRS. Il a été initié au sein du Labex Les passés dans le présent.

En marge de l’Open Acces Week qui aura lieu à Nanterre du 22 au 24 octobre, l’équipe PROFIL propose une première rencontre interdisciplinaire dans le cadre d’un projet qui met en oeuvre le partage des données et qui se construit dans une perspective de science ouverte autour d’un objet d’études particulier : l’image-preuve des crimes de guerre et des crimes de masse.

La rencontre organisée les 24/25 octobre 2024 est une nouvelle étape dans un processus déjà engagé : la construction d’un site internet, qui portera le nom du projet PROFIL, en cours de production et hébergé par l’INIST, permettant la diffusion d’images de nos différents corpus de recherches, des images qui seront encadrées et enrichies par les analyses et les commentaires des spécialistes, dotées de métadonnées précises et détaillées pour permettre leur partage et leur usage par d’autres chercheurs.

Ces images permettent de croiser les regards disciplinaires : sont conviés les juristes, les historiens, les anthropologues, les spécialistes d’études visuelles qui voudraient nous rencontrer, partager leur expertise avec nous, contribuer d’une manière ou d’une autre à la réflexion commune concernant l’image des crimes de guerre, l’usage judiciaire de ces images et notamment la fabrique de leur force probatoire, l’écriture historienne à partir de ces images, le traitement scientifique des images de violence extrême. Les retours d’expérience sur la création d’un site de recherches, sur le partage de données de recherches, sur l’exploitation des images par l’IA, sur la valorisation d’une recherche avec des images via une réalisation multimedia sont les bienvenus.

Comment travailler (avec) les images-preuves des crimes de guerre et des crimes de masse ? Comment les partager ? Comment articuler les « dossiers » contemporains en cours (Ukraine, Syrie) avec les expériences historiques qui ont vu aboutir des procédures judiciaires internationales (Ex-Yougoslavie, Rwanda) ? Nous attendons autant d’ébauches de réponses que de nouvelles questions à l’occasion de cette première rencontre.

Premier objectif concret : transformer nos images-preuves en données de recherches partageables et les valoriser sous la forme de « données » indexées et renseignées par un choix de métadonnées sur un site internet construit et fonctionnant avec certains outils spécifiques mis à disposition des chercheurs : OMEKA-S et NAKALA. Nous prospecterons aussi du côté des outils que l’Intelligence Artificielle peut nous offrir et nous profiterons de l’occasion pour continuer de prospecter pour élargir notre corpus du côté des images acquises et conservées par le musée des armées.

L’équipe de recherche
Cecile Boëx, Timothée Brunet-Lefevre, Christian Delage, Emanuela Fronza, Joël Hubrecht, Jean-Louis Iten, Ninon Maillard, Louise Testot-Ferry, Laura Rossi, Nicolas Van Doorn

Programme

La demi-journée du 24 est une rencontre ouverte à tous.
La matinée du 25 est un atelier fermé, centré uniquement sur le projet PROFIL, avec une formation concrète à l’outil OMEKA-S par les ingénieurs de l’INIST.

Jeudi 24 octobre 2024 après-midi, bâtiment Grappin, salle des thèses B16

14h – accueil des intervenants et du public, présentation du projet PROFIL et des objectifs de cette première rencontre

14h15 – Déposer ses images dans un entrepôt de données : l’exemple de Nakala

Avec Daphné Mathelier, chargée du traitement des données scientifiques, responsable du pôle « Données et Humanités numériques », MSH Mondes

14h45 – Travailler les images avec l’intelligence artificielle

Avec Valentin Chabaux, ingénieur Humanités numériques, pôle « Données et Humanités numériques », MSH Mondes

15h15 – Exposer et valoriser des données de recherche avec Omeka S

Avec Alain Zasadzinski, responsable du service « Exposition des Données de Recherche », département « Valoriser les Données de Recherche », INIST (UAR76) et Louis Maillard, développeur et intégrateur, service « Exposition des Données de Recherche », département « Valoriser les Données de Recherche », INIST (UAR76)

16h – Penser un site internet et une base de données à partir de ses recherches. Retour d’expérience.

Avec Ninon Maillard, historienne du droit, Université Paris-Nanterre, CHAD (EA4417) ) pour le projet PROFIL et Marina Giardinetti, ingénieure de recherches, Université Paris Nanterre pour le projet EYCON

16h45 – Découvrir un corpus d’images de guerre : les collections du Musée de l’Armée

Avec Lucie Moriceau-Chastagner, responsable des collections photographiques du Musée de l’Armée, adjointe à la cheffe du département beaux-arts et patrimoine.

Vendredi 25 octobre matin, bâtiment Grappin, salle des thèses B16

9h-12h30 : atelier-formation à l’outil OMEKA-S pour la plateforme en construction PROFIL

Deuxième journée de retour utilisateur du MEB de la MSH Mondes

Nous sommes ravis de vous convier à la deuxième journée de retour utilisateur du MEB (Microscope Électronique à Balayage) de la plateforme MAPS Imagerie des patrimoines et spatialisation de la MSH Mondes qui se tiendra 24 octobre 2024.

Cette journée d’échange s’organise autour des apports et des limites de la microscopie électronique à balayage (MEB) pour la recherche archéologique.

10h-12h : Communications (en présentiel, salle du conseil et visioconférence)

13h30- 14h30 Démonstration du MEB (uniquement en présentiel, salle 0059G, rez-de-jardin)

Inscriptions via le site https://meb2mshm.sciencesconf.org/

Réseau « édition scientifique à Nanterre » (14 novembre)

À la Une

Dans le cadre de la communauté de pratique « édition scientifique » de l’université Paris Nanterre, la MSH Mondes organise deux fois par an des rencontres autour de l’édition universitaire. Cela permet aux personnes engagées dans des projets d’édition – ou souhaitant en développer – de se rencontrer, de poser des questions et de trouver des informations.

La première rencontre aura lieu le jeudi 14 novembre, de 13h30 à 14h30 dans la salle de séminaire 1 (bâtiment Weber), et sera consacrée aux revues académiques.

Une présentation de la « clinique éditoriale des revues », mise en place début 2024 par la MSH Mondes, sera faite. Porté par le pôle éditorial de la MSH Mondes, ce service vise à accompagner les revues (existantes ou naissantes) de l’université Paris Nanterre en leur apportant conseils et expertise.

Une heure pour échanger de façon informelle autour de l’édition scientifique : que vous soyez déjà impliqué(e) dans une revue ou que vous envisagiez d’en créer une, que vous ayez des questions sur les normes éditoriales de votre revue ou que vous soyez doctorant(e) avec des questions sur les processus de soumission aux revues, venez nous rencontrer !

Nacemos de la tierra

À la Une

Rencontres cinéma et sciences humaines

Projection du film Nacemos de la tierra de Louis Bidou et Aurélie Marques
France, 2023, 45 min
Confluences Humaines

Résumé

Aurélio et son beau-père Apolinar, tous deux guérisseurs Kallawaya, ont construit leur renommée en contribuant à plusieurs livres de l’anthropologue allemande Ina Rösing. Alors que le premier accueille des patients urbains dans son village natal de Lunlaya aux portes de l’Altiplano bolivien, le second a choisi d’ouvrir un consultorio dans la capitale, La Paz. Leur trajectoire entrecroisée questionne l’évolution des pratiques de soin et la place des ouvrages anthropologiques dans la fabrique de la mémoire.

La projection sera accompagnée d’une rencontre avec Louis Bidou, réalisateur, doctorant en anthropologie à l’université Paris Nanterre, Aurélie Marques, réalisatrice et herboriste, et Irène Bellier, anthropologue, directrice de recherches émérite au CNRS (LAIOS / LAP – Laboratoire d’anthropologie politique).

Bande-annonce

https://www.confluenceshumaines.com/nacemosdelatierra

Les Rencontres cinéma et sciences humaines de Nanterre proposent des séances de projections-débats afin de rendre compte de la diversité des échanges entre le cinéma documentaire et les sciences humaines et sociales. Ces rencontres interrogent les mondes sociaux actuels ou passés à partir de multiples thématiques abordées sous des formes cinématographiques variées. Des films réalisés au sein des unités de recherche et de formation du campus de Nanterre, aux films lauréats de festivals de films documentaires, ces projections sont l’occasion de faire dialoguer cinéastes et scientifiques de disciplines diverses autour de leurs pratiques.

Elles sont organisées par le pôle Audiovisuel et multimédia de la MSH Mondes, en collaboration avec l’unité de recherche Histoire des arts et des représentations (HAR), le Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (LESC) et La Contemporaine.

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Les archives du web : enjeux de collecte et de préservation des corpus Web en SHS

Atelier 1 du projet STRAD (Stratégies pour l’Archivage Durable)

En visioconférence

Intervenants
Jean-Christophe Peyssard, responsable de la médiathèque de la MMSH
Sophie Gebeil, maîtresse de conférence, UMR TELEMMe

Que ce soit dans le cadre de nos études, de nos activités de recherche ou d’enseignement, nous mobilisons toutes et tous des documents ou des services accessibles via des sites web ou des réseaux sociaux. Le web se fait tantôt moyen de communication, encyclopédie, ressource pédagogique, outil de traduction automatisée, mais aussi corpus ou terrain d’enquête. Si ces pratiques ont désormais intégré nos routines professionnelles et personnelles, elles interrogent les modes de transmission et d’évaluation des savoirs.

Cette intervention associe une historienne et un bibliothécaire engagé.es dans la construction d’un WebLab, espace de réflexion et de pratique pour l’étude et l’utilisation de l’archivage du web pour les SHS. Elle se propose d’envisager comment explorer, conserver et transmettre les données du Web dans le processus de recherche en sciences humaines et sociales.

Nous filmons le peuple !

Rencontres cinéma et sciences humaines

Projection du film Nous filmons le peuple ! d’Ania Szczepanska
France, 2013, 58 min
Abacaris Films, Ciné +, Les Films de l’air

Résumé
De 1948 à 1989, la plupart des cinéastes polonais ont dû exercer leur métier dans un système politique qui maniait efficacement le contrôle et la sanctification du septième art. Or c’est pourtant bien à cette époque-là que le cinéma polonais a connu son âge d’or.
Comment des cinéastes formés et financés par l’Etat, ont-ils réussi à mener une critique ouverte du système communiste jusqu’à filmer la chute d’un régime qu’ils étaient censés servir, tout en produisant certains des grands films de l’histoire du cinéma ?

La projection sera suivie d’une rencontre avec Ania Szczepanska, maîtresse de conférences à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne, historienne du cinéma et réalisatrice

Prix
Étoile de la SCAM, 2015
Premier prix, Festival du Film de Chercheur, Nancy, 2014
Prix spécial du scénario, Festival Les rendez-vous de l’histoire de Blois, 2009

Bande-annonce

Les Rencontres cinéma et sciences humaines de Nanterre proposent des séances de projections-débats afin de rendre compte de la diversité des échanges entre le cinéma documentaire et les sciences humaines et sociales. Ces rencontres interrogent les mondes sociaux actuels ou passés à partir de multiples thématiques abordées sous des formes cinématographiques variées. Des films réalisés au sein des unités de recherche et de formation du campus de Nanterre, aux films lauréats de festivals de films documentaires, ces projections sont l’occasion de faire dialoguer cinéastes et scientifiques de disciplines diverses autour de leurs pratiques.

Elles sont organisées par le pôle Audiovisuel et multimédia de la MSH Mondes, en collaboration avec l’unité de recherche Histoire des arts et des représentations (HAR), le Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (LESC) et La Contemporaine.

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Transcrire le mouvement : les dictionnaires de signes (LSF) et l’accessibilité

Cycle « Questions d’édition, questions de société »

Intervenantes :

– Marie-Anne Sallandre : professeure (UFR Sciences du langage, université Paris 8) et UMR 7023 Structures formelles du langage.

– Nadia Chemoun : responsable des éditions International Visual Theatre

Présentation de la séance

Pour ouvrir la troisième année du cycle de rencontres « Questions d’édition, questions de société », cette séance aborde la question de la transcription des signes dans les dictionnaires de langue des signes française (LSF).

Comment fixer sur papier un vocabulaire se déployant dans un espace en trois dimensions ? Quel peuvent être ici les rôles du chercheur et de l’éditeur ? Les spécificités linguistiques des langues des signes (utilisation de l’espace, des mains et du corps, types de signes, etc.) posent des questions éditoriales qui dépassent les seuls enjeux techniques.

Les premiers lexiques de signes dessinés ont été édités en France dans les années 1850 par des professeurs spécialisés dans le but d’en favoriser l’enseignement. En faisant le choix de dessiner les signes, ces bréviaires marquaient une rupture avec les ouvrages qui se proposaient jusqu’alors de décrire ou d’écrire les signes. Si la proscription de la langue des signes à partir de 1880 a durablement relégué dans l’ombre ces initiatives pionnières, des dictionnaires de langue des signes furent à nouveau publiés un siècle plus tard, dans les années 1980 en s’appuyant sur l’enseignement renouvelé de la langue des signes permis par le « Réveil sourd ».

Ces dictionnaires n’ont pas seulement une fonction pédagogique ou mémorielle : ils peuvent aussi, plus généralement, contribuer à enrichir la pratique de la LSF. Le choix des signes, leur organisation, la composition et le style des dessins constituent donc pour le lexicographe, le dessinateur, l’éditeur et leur public des sujets de réflexion que nous nous proposons d’aborder à l’occasion de la parution du dictionnaire de signes récemment publié par l’International Visual Theatre. Par ailleurs, l’émergence de dictionnaires vidéo interroge l’objet éditorial même qu’est le dictionnaire.

Modalités pratiques

La séance aura lieu sur le campus de l’université de Nanterre (RER A ou train L : arrêt Nanterre Université), bâtiment Ginouvès, salle du conseil.

Il est possible, sur inscription, d’assister à la conférence en visio. La rencontre sera interprétée en langue des signes française (LSF).

Pour des raisons d’organisation, merci de nous contacter si vous souhaitez assister à la rencontre en nous indiquant si vous participerez sur place ou à distance, en écrivant à david.rochefort@cnrs.fr

Séminaire-atelier pictorIA “Vision distante – Distant viewing »

Le séminaire-atelier du 11 septembre du Consortium-HN pictorIA sera consacré à la notion de “vision distante”, développée par Taylor Arnold et Lauren Tilton dans leur essai Distant Viewing: Computational Exploration of Digital Images (MIT Press), disponible en accès libre, et à l’application d’outils d’apprentissage profond aux corpus de sciences humaines et sociales. Comment les méthodes et technologies de vision par ordinateur reconfigurent-elles notre interprétation des images, et comment pouvons-nous utiliser ces outils numériques pour repenser les fondements épistémologiques des visual studies? Les interventions et ateliers permettront d’aborder ces questions et de tester des scripts et applications en ligne pensés pour analyser massivement les corpus iconographiques.

Les communications et ateliers seront en partie en anglais.

La première partie de la séance sera diffusée en mode hybride et accessible par Zoom, sans inscription pour une participation à distance; les ateliers ne seront pas retransmis. Les places en présentiel sont réservées aux partenaires du consortium.

Pour en savoir plus, consulter la page de l’événement sur le site de PictorIA

Intervenants

Lauren Tilton, Professor of Digital Humanities, University of Richmond – https://laurentilton.com/
Taylor Arnold, Professor of Data Science and Statistics, University of Richmond – https://statsmaths.github.io/
Salim Aissi, Doctorant en Vision par Ordinateur et Traitement du Langage Naturel, ISIR (Institut des Systèmes Intelligents et de Robotique) – https://www.isir.upmc.fr/

Interventions

13h30: Lauren Tilton & Taylor Arnold, “Distant Viewing”

14h: Salim Aissi: “Computer vision pipeline”

Ateliers

Atelier 1: Lauren Tilton & Taylor Arnold, “Computer Vision with the Distant Viewing Toolkit” (en anglais)

Atelier 2: Salim Aissi: “LLM and Fondation models use case” (en français)

Le campus aux oiseaux. Quelles natures en villes ?

Une journée autour des travaux de Vinciane Despret organisée par Vanessa Manceron (LESC – Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative) et Stéphane Rennesson (LESC – Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative). Les échanges seront animés par Anne de Malleray.

La journée est organisée avec le soutien de la MSH Mondes et de la Science avec et pour la société (SAPS/UPN).

9h30-11h LES OISEAUX DU CAMPUS

Déambulation à l’écoute des rouges-gorges du campus avec Nicole Geberzahn, éthologue, et Vinciane Despret, philosophe des sciences, autrice d’Habiter en oiseau (Actes Sud, 2019).
Comment les rouges-gorges font-ils territoire sur le campus alors qu’ils sont soumis à de fortes pressions anthropiques ? Quelles stratégies vocales différenciées déploient ces oiseaux, mâles et femelles, pour communiquer par-dessus les bruits de la ville ? En nous mettant dans les dispositions d’attention de Nicole Geberzahn qui partagera ses techniques d’écoute et interprétations au fil d’un échange avec Vinciane Despret, nous discuterons des territoires et cultures vocales qui se dessinent à travers leurs chants.

11h30-12h30 L’AMOUR EN CAGE

Discussion entre Laurie Vandevelve, doctorante en anthropologie sociale au LAS (EHESS) et Seham Boutata, réalisatrice de documentaires pour France Culture et autrice de La mélancolie du maknine (Seuil, 2020).
Revenant sur leurs enquêtes respectives au Brésil, auprès des les curiozeiros, oiseleurs spécialisés dans l’élevage de Sporophile curio en vue d’organiser des compétitions de chant et des éleveurs de chardonnerets en Algérie, oiseau emblématique de la culture algérienne, nous discuterons de la symbolique associée à ces espèces et de la relation intime et paradoxale – parfois décrite dans les termes d’une passion amoureuse interspécifique -, qui se noue entre éleveurs et oiseaux à travers les mots et les gestes, en nous interrogeant sur la dimension genrée de cette pratique essentiellement masculine.

12h45-14h DÉJEUNER À LA FERME DU BONHEUR

Sur inscription avant le 15 septembre (40 places disponibles) : lesc@cnrs.fr

14h15-16h LE SENS DE LA BEAUTÉ

Discussion entre Vinciane Despret, philosophe des sciences, Michel Kreutzer, éthologue, Joshua de Paiva, docteur en philosophie de l’esthétique et Kamel Latrèche, éleveur agréé.
Darwin avait-il raison d’imaginer que les femelles oiseaux ont un goût pour le beau ? Y-aurait-il un sens partagé de la beauté entre elles et nous, humains, sensibles aux parades et à la beauté des formes chez les autres vivants ? Nous réfléchirons à ces questions en repartant de l’hypothèse darwinienne d’un sens de la beauté chez les femelles, largement discutée en sciences de l’évolution, en nourrissant cette réflexion avec d’autres perspectives, celle de l’éthologie, de la philosophie de l’esthétique, de l’histoire des sciences et de la pratique d’un éleveur, Kamel Latrèche, dont un oiseau a remporté la médaille d’or dans la catégorie « mutation pastel » au championnat ornithologique mondial d’Alicante en 2022.

16h15-17h15DÉFENDRE LES FRICHES : POUR QUELLES NATURES EN VILLE ?

Rencontre avec le collectif des Naturalistes des terres autour des récentes luttes locales contre la spéculation foncière et pour la défense de zones de naturalité en ville.

17h30-18h30 VISITE DU CHAMP DE LA GARDE

Parc rural expérimental avec Roger Des Prés.

13 novembre, des vies plus jamais ordinaires