Appel à communications – Colloque de la MAE 2018
Appel à communications 15e colloque international de la MAE (13-14 décembre 2018) Évolutions, évoluons-nous ? organisé par Frédérique chlous (MNHN), André Delpuech (Musée de l’Homme, MNHN), Philippe Gervais-Lambony (UPN, MAE), Isabelle Sidéra (CNRS, MAE)
Date limite de soumission : 15 septembre 2018
Les propositions de communication, comprises entre 250 et 350 mots, seront assorties d’un bref CV de leur auteur et à envoyer à laurence.quinty@cnrs.fr.
Le comité de sélection se réunira le 30 septembre 2018.
Les textes définitifs devront être remis au printemps 2019, pour publication à l’automne 2019
Ce colloque, auquel nous souhaitons donner un relief scientifique et inter-institutionnel particulier, car il clôture l’année de célébration des 20 ans de la MAE, vise à faire jaillir de nouvelles approches et des manières inédites de traiter la question de l’évolution, que l’on aimerait voir déclinée ici dans de multiples approches, qu’elles soient archéologiques, biologiques, anthropologiques, écologiques, mais aussi historiques et littéraires, sur la base d’une forte diversité d’objets de recherche. Nous attendons des contributions aussi bien d’historiens que de géographes, archéologues ou sociologues, anthropologues, zoologues, écologues et biologistes sur des thématiques aussi larges que les objets, l’environnement, la spatialité, les systèmes, les problèmes de co-évolution, les êtres vivants, les populations, les relations entre humains et non-humains, la cognition et la pensée, etc. Comment penser les mutations passées, présentes et à venir, au-delà du paradigme évolutionniste et sans osciller entre progrès, régression et catastrophe ?
Nous souhaitons traiter l’évolution selon des temporalités diverses, qu’elles se situent dans le passé, le présent ou le futur. Ainsi, les questions d’humain augmenté, d’intelligence artificielle ou de transhumanisme sont-elles légitimes à penser et à mettre en relation avec la mutation technologique actuelle autant qu’avec celles qu’ont connues les humanités passées. Dans cette perspective, la contribution de la littérature et des écrivains de science-fiction, qui questionnent l’imaginaire de l’évolution, proposent de l’exploiter différemment dans des scénarios alternatifs ou encore, forgent d’autres hypothèses de temps, permettrait d’introduire des éléments fictionnels. Nous espérons, au cours du colloque, faire naître des échanges qui reflètent la capacité de nos institutions à étendre la réflexion sur le temps long de l’histoire des sociétés humaines et leur imaginaire.
Dans cette perspective, la contribution de la littérature et des écrivains de science-fiction, qui questionnent l’imaginaire de l’évolution, proposent de l’exploiter différemment dans des scénarios alternatifs ou encore, forgent d’autres hypothèses de temps, permettrait d’introduire des éléments fictionnels. Nous espérons, au cours du colloque, faire naître des échanges qui reflètent la capacité de nos institutions à étendre la réflexion sur le temps long de l’histoire des sociétés humaines et leur imaginaire.